Nous voici arrivé à Montserrat. Escale étrange…

                         Au mouillage à Little Bay...

Outre le fait que nous comprenons de moins en moins l’anglais des autochtones (l’accent ? un patois ?), tout ici est différent des caraïbes que nous connaissons.

 

Depuis l’irruption de 1996, tout le Sud de l’île est interdit à la circulation et l’activité s’est donc déplacée dans la partie Nord, qui auparavant était quasi désertique. Tout a été reconstruit (maisons, boutiques, écoles, etc…). Drôle de chantier…

                                                La soufrière...encore en activité

Nous mouillons à Little Bay dans le Nord-Est de l’île, le seul mouillage restant, bien que peu protégé. Le paysage n’est pas génial, une petite plage de sable noir et un quai de débarquement situé dans une zone de fret entièrement grillagé…pas très engageant tout çà…cela explique peut-être le nombre réduit de bateau de passage.

 

Mais après ces 10 heures de Nav, nous avons bien envie de nous dégourdir les jambes. A peine arrivé au débarcadère, un douanier ? ou un vigil ? vient vers nous et nous explique qu’on ne peut pas quitter la zone de fret sans avoir fait notre clearance d’entrée ! Comme tous les bureaux sont fermés, nous retournons sur « An Tarz » en quarantaine ! C’est la première fois depuis le début de notre périple que nous ne pouvons pas débarquer librement. Ça nous fait tout drôle…Peut-être que le skipper s’est planté de route et que nous sommes à Cuba!

 

Enfin, même pas grave. Le lendemain matin, une fois avoir régularisé notre situation, nous rencontrons Sam, un taxi local qui se propose de nous faire visiter cette île étrange et de nous emmener dans la zone d’exclusion (il faut un permis spécial).

                                                              

                    çà fait peur !                                                    contrôle...             

 

Même si nous avions vu des photos de Plymouth (l’ancienne capitale) sous les cendres, nous sommes restés abasourdis devant le décor. La zone d’exclusion est surveillée par des policiers en uniforme et il faut leur montrer patte blanche pour y accéder. Ensuite, plus personne !!! Des villas à l’abandon, des hôtels sous des tonnes de cendre, des rues désertes et en arrière-plan le volcan de la soufrière, éventré, énorme, inquiétant, d’où des fumées sortent encore. Un vrai décor de film… çà fait froid dans le dos.

             rue déserte...                                                     une villa...

               Un hôtel abandonné...                                        la route ?

                      Un morceau de Plymouth... avec une faille géante en son milieu!

Nous regagnons notre loft dans la soirée avec des images étranges dans la tête. Difficile de concevoir la violence d’un volcan ! Nous sommes contents d’avoir vu çà de nos propres yeux, mais on ne va pas trainer ici plus longtemps, les palmiers et le sable blanc nous manquent déjà… et des fois qu’il se réveille…

Le lendemain matin, cap sur Saint-Kitts et Nevis…

Pas grand chose à dire sur ces îles, que nous ne visitons pas.Nous débarquons à Nevis pour les formalités (et payer un droit de mouillage!!!),  nous découvrons une ville sympa où les gens sont accueillants.

                                     Le débarcadère à Nevis...

Mais nous aspirons à un peu de tranquilité et nous allons mouiller devant une belle et grande plage. Notre programme : menues bricoles sur le bateau, CNED, farniente et plage ( et quelques fois apéro...).

                        Un mouillage sympa sur Nevis...

                Nos 2 petits singes: Mathis a la 1ere barre de flèche, Léo a la 2ieme

                            Un bar de plage aux couleurs sympas !

Finalement, nous restons 3 nuits à Nevis et 2 à Saint-Kitts. Peut-être sommes nous pressés de retrouver un territoire Français.

Nous levons  l'ancre le Dimanche matin , cap sur Saint-Barth !!!

Kénavo, à bientôt

 

 On se dit qu’on a bien fait d’attendre patiemment à Antigua que les alizés s’essoufflent un peu, avant de jeter notre « pioche » à Barbuda.    Pourquoi ??? Parce que Barbuda est une île complètement différente de celles qu’on a visité jusque-là. C’est une île sans relief, toute plate, avec un point culminant à 63 mètres. Autant vous dire que quand ça souffle, pas moyen de s’abriter correctement et on prend tout dans la tronche.

                                               Low Bay à Barbuda

                              La grande plage de 10 km...

Nous choisissons de mouiller dans l’EST de l’île, à Low Bay, une grande plage de 10 km complètement déserte (sauf un hôtel avec 2 ou 3 clients). Le premier jour, impossible de débarquer, de gros rouleaux balayent la plage et on ne peut approcher celle-ci à moins de 100 mètres. Pas grave…Léo et son papa sautent de l’annexe et finissent à la nage…Waouh…sportifs les gars…

                                         Les coquillages roses!!!!

Cette belle et grande plage est en fait un isthme plus ou moins large qui sépare la mer d’un grand lagon. A certain endroit le sable y est rose, du fait des coquillages, bon c’est pas flagrant ! La ville (capitale !) Codrington se trouve de l’autre côté du lagon. Pas pratique pour s’y rendre, nous devons y faire nos papiers de sortie de territoire, et ce n’est certainement avec notre petite annexe qu’on va traverser.

                                           Traversé du Lagon à 25nds

Heureusement le lendemain, nous rencontrons « Red man » (ce n’est pas son vrai nom, mais on l’a baptisé ainsi pour plus de commodité, il est habillé tout en rouge). Moyennant finance, il nous fait traverser le lagon  à plus de 25 Nœuds (les enfants sont aux anges) et nous guide en ville pour nous aider dans nos formalités.     Heureusement… car on est Samedi et tous les fonctionnaires sont de permanence... chez eux !!! Le skipper se retrouve dans la cuisine avec l’agent préposé à l’immigration, puis traverse la ville pour sonner à la porte de monsieur le douanier  (pas très content parce qu’il partait faire un tour avec sa femme) et enfin « Red Man » va sortir l’agent du port de son bain pour lui dire de se pointer à son bureau !!! Folklorique… En tous cas original…

                        Bureau des douanes... si, si c'est écrit sur le panneau!!!

Une fois les papiers en règle, il aura quand même fallu la matinée !!! direction le sanctuaire des Frégates (les fameux double-queues).

                                                  " Red Man"

Red Man nous explique que c’est la saison des amours, les mâles gonflent leur gosier en une boule toute rouge pour frimer et trouver l’âme sœur. Ce n’est qu’une fois par an et ça vaut vraiment le coup d’œil… Super joli.

                          Les Frégates à la saison des amours

De retour au mouillage, nous rencontrons « le Bubu » un catamaran avec des enfants, chouette ! chouette ! ce disent les enfants en manquent de copains. Ils effectuent le même périple que nous. Nous sommes conviés à l’apéro le soir même, et passons une très bonne soirée.

Du coup, comme les enfants ont des nouveaux copains nous resterons une journée de plus sur ce mouillage, finalement très agréable. Nous passons la journée avec notre nouveau bateau copain à la plage et les enfants s’éclatent dans la bouée tractée par l’annexe de « le Bubu ».

                      Mathis                                                                 Léo

 

                 

                                                                                               

Une escale très sympa et très différente des autres îles.

 

Le lendemain matin, nous levons l’ancre pour mettre le cap au Sud…

 

Non, nous ne retournons pas aux Tobago, mais nous voulons aller voir Montserrat et son volcan.

PS:

N'hesiter pas à laisser des commentaires ! Vous hibernez ou quoi ??? On sent que l'hiver vous a légèrement congelé le cerveau et le rythme de votre côté est en chute libre. Plus de nouvelles !! Le printemps arrive... Réveil !!!

Bisous .Les Robinos

 

Acrobranche ...

 

 

 

 

Antigua… L’île au 365 plages. Une plage pour chaque jour de l’année.

 

                            Un peu d'efforts avant les plages désertes.....

             

 

Nous revoilà chez les Anglais ! Même si l’île est devenue indépendante dans les années 80, le style Britannique est omni-présent. Nous avons jeté l’ancre le 25 Février à English Harbour, tout près du Nelson’s Dockyard. Le skipper est ravi de mouiller dans cette ancienne place forte Britannique imprenable (d’ailleurs jamais prise) qui servait de base à toute la Royale Navy des West Indies. Toute la côte est truffée de forts et de fortifications. On imagine facilement nos pauvres compatriotes venir se casser les dents sur ces défenses impressionnantes.

 

Mais bon, nous ne sommes plus en guerre et nous sommes là pour visiter cette charmante petite île, et vérifier s’il y a vraiment certaines des plus belles plages du monde !!

                                  à l'approche d'English Harbour...

 

 

 

 

 

              Toujours observer avant....                                             Le pont du diable.

 

                                   Deux p'tits Frenchies....mignons.

                                     Trop bien la plage !

 

 

 

 

 

                                                La marina de Nelson's Dockyard...Très classe

 

                                       Au repos devant "Jolly Harbour.."

                               Maisonnette avec parking privé

                        Deep bay ...                                                                  photo de famille...

                           Les docks de la capitale "Saint-John's"

 

                                  Tondeuses écologiques pour le cimetière !

 

Notre séjour s'est un peu prolongé sur cette petite île, la faute aux alizés une fois de plus. Mais pas de regret car nous avons du coup fait pas mal de mouillages. Nous avons même mouiller dans le port de Saint-John's, au ras des gros paquebots ( bizzare, nous étions seul !)

Cela fait maintenant 13 jours que nous solmmes ici, et l'accalmie tant attendue est pour demain. Appareillage demain matin, cap sur Barbuda (environ 25 MN) : il parait qu'il y a des plages toutes roses.... Biensûr on vous racontera...

Bisous à tous.

"An Tarz".

 

 

 

 

 

 

 

Après 2 nuits passées dans la marina Bas du fort à Pointe à pitre (notre traditionnel programme : lessive, courses, etc…) où nous avons recroisé la route de plusieurs bateaux-copains, il est temps de changer de camping.

 

 Les paludiers sont bien rentrés de Marie-Galante et se sont installés dans un gîte à Sainte-Rose. Nous mettons donc le cap sur la baie de Deshaie, à seulement une vingtaine de kilomètres de leur gîte. Une nav de 40 MN très sympa sous le vent de Basse-terre, avec la soufrière en arrière-plan qui pour une fois nous dévoile son sommet.

                                                    La soufrière

 

 

Nous jetons l’ancre dans cette jolie baie, bien abritée, juste devant le village.

 

Le lendemain, nous retournons à Pointe à pitre où nous avons trouvé une voiture à louer. Nous prenons plusieurs bus avant de nous retrouver dans des rues noires de monde, écrasés par la chaleur, à chercher un p’tit resto où déjeuner. Pointe à pitre est une ville très « vivante », même un peu oppressante pour des coureurs d’espace comme nous. Nous récupérons notre « pot de yaourt » et nous retournons sur Sainte Rose, voir où en sont les paludiers et organiser avec eux les quelques derniers jours qu’ils nous restent à passer ensemble.

 

Le programme pour les jours suivants est bien rempli : randos, cascades, plages, baptêmes de plongée, accrobranche et reprise des cours du CNED pour les enfants et la maitresse, pas le temps de chômer !!! Nous avons la voiture 4 jours et bien l’intention de rentabiliser.

                                         2 heures de marche...sous la pluie !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

               plus de 70 mètres de hauts                                          Mathis sous l'eau gelée..

 

 

 

          Babeth sous des fougères géantes                                  Acrobranche...

 

 

Malgré les averses quotidiennes, nous découvrons la « campagne » de Basse-terre. C’est très semblable à la Martinique, avec une végétation luxuriante et un relief très prononcé. D’ailleurs notre petite voiture s’en souvient encore : en 2 ème dans chaque côte un peu prononcée à plus de 3500t/mn.

 

Nous avons passé une super semaine à nous balader à droite et à gauche, avec pour tous les 4 notre baptême de plongée dans la réserve Cousteau…magnifique !!! Vraiment beaucoup de poissons de belle taille…

 

 

 

 

 

                 Cécile se met  à l'eau                                                Mathis très cool...

 

 

Puis le vendredi, nous avons rendu la voiture et après un dernier apéro à bord d’An Tarz, nous avons quitté nos paludiers…Sniff !!! mais ce n’est qu’un au revoir…

 

                                       Le mouillage très sympa de Deshaie

 

 

Pour nous le voyage continue. Dès le lendemain matin nous faisons route vers une nouvelle île : Antigua !!! Nous voilà.

 

Les robinos.